Collections

Outre sa propre collection de plus de 300 objets réunis depuis sa création, l’association gère une collection privée de plus de 6000 objets et 1500  « images de missel » comprenant, entre autres :

  • – des reliquaires domestiques (ou tableaux-reliquaires), dont la majorité est réalisée en « papiers roulés », aussi dénommés (abusivement) paperoles depuis 1985 et quilling dans les pays anglo-saxons.

Des reliques de saints sont présentées et mises en valeur par une décoration figurant des retables, des cornes d’abondance, des bouquets dans des vases et des paniers, des couronnes, des guirlandes fleuries… Ces motifs sont réalisés avec des bandes de papiers colorés et dorés sur tranche, qui sont roulées, plissées, tortillonnées ; puis les différents éléments sont placés sur chant dans un boîtage en carton tapissé de papier ou de tissu, fermé d’un verre et mis dans un cadre le plus souvent en bois doré.

Relique de st Fidèle. Grenoble XVIIIème

=>  {Diaporama de reliquaires domestiques}

 

  • – des reliquaires de poche et de voyage, petites boîtes à couvercle contenant des reliques, que l’on peut garder sur soi ou emporter en voyage, et qui peuvent être en os, en paille, en corne, en bois, en carton, en argent, en plomb, en fer, en cuir, en galuchat, en perlé, en bergamote, en crin de cheval…

Reliquaire de voyage. XVIIIème

 

Reliquaire de poche. XVIIIème

 

  • – des boîtes vitrées mettant en scène des épisodes du Nouveau Testament et de la vie des saints ; ces réalisations sont variées à l’infini, tant par le décor que par les matières utilisées pour la fabrication des personnages et des animaux : verre filé, cire habillée, carton, stuc, mie de pain… Lorsque l’aspect du décor est sec et aride, on parle de désert, lorsqu’il est verdoyant et fleuri, on parle de paradis.

Paradis : le Christ ressuscité en verre filé. Bourgogne XVIIIème

=>  {Diaporama de boîtes vitrées}

  • – des enfants Jésus de cire couchés sur des lits de soie ou dans des décors végétaux animés de personnages et d’animaux. Ces représentations se sont particulièrement développées dans les carmels en référence à la dévotion que sainte Thérèse d’Avila avait pour Jésus enfant.

Enfant Jésus emmailloté sous un arc de fleurs. XVIIIème

  • – des cires de Nancy, tableaux de cire et d’étoffe, exécutés par des artisans ciriers nancéiens du XVIIIe siècle. Les personnages, dont la tête et les mains sont en cire, sont habillés de riches étoffes. Les représentations vont du seul saint patron présenté à mi-corps avec ses attributs, aux scènes à multiples personnages en ronde bosse : Annonciation, Crèche, Samaritaine, Cène, Calvaire…

=>  {Diaporama de cires de Nancy}

  • – des souvenirs de couvents, avec des couronnes d’innocence, des coffrets, des tableautins… et surtout des cellules de nonnes parfois appelées cellules de religieuses ou cellules de carmélites, que les  professes confectionnaient et qu’elles offraient en souvenir à leur famille pour montrer leur cadre de vie.
Cellule de carmélite. Bourgogne XVIIIème

Cellule de carmélite. Bourgogne XVIIIème

=>  {Diaporama de cellules de nonnes}

 – des souvenirs de pèlerinage rapportés par les pèlerins à la fois comme précieux souvenir et comme preuve de leur voyage à Jérusalem, à Rome, à Turin, à Einsiedeln, à Besançon, à Alise Sainte Reine etc…

Suaire de Besançon. Visitation XVIIème

=>  {Diaporama de souvenirs de pèlerinage}

  • – des canivets, des gravures habillées, des estampes

St François de Sales, gravure habillée. XVIIème

Notre Dame de Bon Secours. Epinal XVIIIème

  • – des statues et statuettes dans de très nombreuses matières : bois, terre cuite, faïence, biscuit, porcelaine, stuc, cire, verre filé…

La Vierge et st Joseph en verre filé. Nevers XVIIIème